ACHETER DES MEUBLES AUX ENCHERES C’EST AUSSI…

Réduire l’impact environnemental

du

transport international

Vous avez acheté votre dernier meuble près de chez vous. Vous avez peiné à le faire entrer dans le coffre de la voiture. Il ne rentrait pas dans l’ascenseur. Il a égratigné le papier peint du salon… Mais saviez-vous qu’il s’agit seulement des derniers kilomètres d’un long parcours ?

Nos meubles viennent de (très…très…) loin

La Chine est le premier fournisseur de meubles en France[1]. Et le phénomène s’intensifie : les importations de meubles neufs ont augmenté de près de 20% entre 2008 et 2018[2].  Elles représentent aujourd’hui près de 2/3 du marché français du meuble.

L’industrie française, constituée majoritairement de petites structures, ne parvient pas à faire face à la concurrence. La filière emploie d’ailleurs deux fois moins de salariés qu’il y a dix ans.

Sans surprise, la balance commerciale de la France pour le secteur, est largement déficitaire. Le déficit commercial se creuse même. Il était de 5 milliards en 2018, contre 3,5 milliards en 2008[3].

 

L’importation massive de meubles n’est pas seulement dommageable pour notre économie : elle contribue gravement au réchauffement climatique.

L’impact environnemental du transport international

Le transport a un impact majeur sur l’environnement. Il représente près du quart des émissions mondiales de CO2[4].

A ce titre, L’ITF[5] estime que le commerce international de marchandises représente, à lui seul, 7% des émissions mondiales de dioxyde de carbone. Celles-ci pourraient même être multipliées par 4 entre 2010 et 2050[6].

Peu d’études mesurent la part du transport dans la pollution causée par l’industrie du meuble. A notre connaissance, seul l’universitaire Meric Hayrettin a fourni un rapport détaillé sur le sujet[7].

D’après l’auteur, le transport d’une bibliothèque en bois, depuis l’usine jusqu’à votre domicile, émet environ 1 tonne de CO2. Cela équivaut à un vol aller-retour Paris-New.

Et si on changeait nos habitudes ?

1.  Favorisons les meubles de fabrication française

De nombreux sites internet et magazines référencent les marques fabriquant du mobilier « made in France ». Celles-ci garantissent la provenance des matériaux et limitent les distances parcourues. Elles permettent donc de limiter l’impact environnemental du mobilier neuf.

2. Privilégions le mobilier de qualité

Les meubles bon marché, souvent importés, ont une durée de vie limitée. Nous sommes alors contraints de les renouveler régulièrement, ce qui encourage encore l’importation de meubles bon marché. Et même si le recyclage progresse, celui-ci consomme de l’énergie. Rien ne remplacera donc la conservation à long terme d’un mobilier de qualité.

3. Achetons des meubles de seconde main

L’achat de meubles d’occasion participe à l’allongement de la durée de vie de notre mobilier. Il permet également de limiter le transport, et donc les émissions de CO2 associées. Il protège même votre santé (sur ce sujet, lire notre article « Acheter aux enchères c’est aussi…assainir l’air de votre maison).

Chez Doma Enchères, nous proposons régulièrement des meubles de seconde main, qui personnalisent votre déco, tout en préservant la planète. Pour ne pas manquer votre prochain coup de cœur:

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[1] Biot Sylvie, Loiselet Évelyne , « L’industrie française du meuble face à la concurrence européenne et chinoise », INSEE Focus, n°64, paru le 9 octobre 2019.

[2] Ibid.

[3] Ibid.

[4] World Resources Institute, Shiying Wang et Mengpin Ge, 2019,  « Everything You Need to Know About the Fastest-Growing Source of Global Emissions: Transport », https://www.wri.org/insights/everything-you-need-know-about-fastest-growing-source-global-emissions-transport [Consulté le 29 juillet 2021]

[5] International Transport Forum, 2015, « The Carbon Footprint of Global Trade »

[6] Ibid.

[7] Hayrettin Meric, Ecology of interior: Embodied Carbon of Housing, iksad yayınevi, 2020

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